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mercredi 5 juin 2024

Le "Ripaille Band" - [7] Scène finale => Prohibition Jazz Band

Prohibition Jazz Band
Nemrod - Matchbox / 1/32ième

Une saynète qui mélange des figurines, une maquette de voiture, et un bâtiment "maison" !
Il est des projets qui ne tiennent à rien… ou a beaucoup ! La gestation d’une saynète est un long processus. C’est un mélange d’idées, de discussions et d’échanges avec les amis, de défi, de lecture… oui, c’est tout ça à la fois, il est difficile de résumer en quelques lignes la naissance d’une histoire.

La voiture
J’ai choisi une maquette Matchbox au 1/32, qui avait à son catalogue cette Rolls Royce Phantom Mk I.
C’est la référence PK-452, dernière-née de la série éditée par Matchbox à cette échelle.
C’est une belle base de travail, avec un défi en perspective, auquel je veux me confronter depuis longtemps : la réalisation de roues « fils ».

Pour cette saynète, ne cherchez pas trop de réalisme, l’ensemble est un peu fantasmé ! La Phantom I avec le plateau arrière est extrapolée de ce que j’ai pu voir de réalisé à partir des Packard (notamment modifiées en dépanneuse). Ci-dessous, une vraie « Packard» transformée en pick-up
(photo du net / copyright à qui de droit)


Côté documentation, j’ai un livre avec deux belles photos de la voiture (intérieur et extérieur) ; sur la toile (sur des sites de vente de voiture de collection notamment), j’ai récupéré pas mal de photos de la carrosserie, de l’intérieur (du volant et des leviers de vitesse complexes), du châssis, du réservoir d’essence etc….

Toutes les étapes du montage, détaillage, et mise en couleur de la maquette sont visible ici sur le forum Caradisiac.
 


Les roues fil
Petit mot à propos des roues…
J’ai cogité tout au long du projet, qui dura… longtemps ! En parallèle, la technologie impression 3D fit un bond en avant… Au final, ces roues furent le résultat d’une collaboration à 6 mains.
J’ai réalisé les plans et mesures.
Un immense merci à mon frère qui en conceptualisa le dessin 3D, et généra le fichier slt imprimable.
Un immense merci à Philou, qui en réalisa l’impression, modifiant quelques mesures pour que la roue s’adapte parfaitement à ma maquette ! Merci à lui aussi pour avoir déniché le bon fichier du bouchon de radiateur.
Sans vous, cette R&R n‘aurait pas la même gueule !


La saynète finale
Après de longues années de plaisir, le final est enfin là !
C’est très jouissif de pouvoir mettre en place et coller tous ces éléments, et de voir se concrétiser la saynète, enfin.
Toute la préparation au préalable, avec les multiples essais à blanc, payent à cet instant : tout s’adapte, tout se pose facilement.

Un immense merci à JNC, qui réalisa sa saynète en même temps que moi, à partir du même trio de figurines. Quel bonheur que de pouvoir échanger, discuter, proposer tout au long de ces deux réalisations. Une joyeuse émulation qui fait du bien, le maquettisme étant par essence une activité solitaire.
La saynète de JNC (1ière photo), que l'on retrouve en affichette annonçant le concert de mon "Prohibition Jazz Band" sur les murs de ma maison (2ième photo):




La saynète finale











mardi 31 août 2021

Le "Ripaille Band" - [6] Mise en couleur des instruments de musique


Le Ripaille Band
Nemrod - Matchbox / 1/32ième

Une saynète qui mélange des figurines, une maquette de voiture, et un batiment "maison" !
Il est des projets qui ne tiennent à rien… ou a beaucoup ! La gestation d’une saynète est un long processus. C’est un mélange d’idées, de discussions et d’échanges avec les amis, de défi, de lecture… oui, c’est tout ça à la fois, il est difficile de résumer en quelques lignes la naissance d’une histoire.

Les instruments de musique - Mise en couleur

J'avais laissé les instruments brut de fabrication..
 

Je suis passé à la phase "Mise en couleur".
Pour le moment, je me suis occupé du piano et de l'étui à guitare. La trompette sera peinte une fois qu'elle sera collé en place entre les mains de la figurine; il y a un peu de sculpture à prévoir, et je n'ai pas encore collé les 3 pistons (trop fagile pour les prochaines manipulations).

1/ Le piano
Tout d'abord, j'ai fait une sous-couche à la bombe blanche "Citadel".
Puis je me suis rendu-compte (merci Jean-No) d'une petite erreur que je me devais de rectifier: de chaque côté du clavier, il manquait une "languette" de bois où poser la main.
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Je peux ensuite m'attaquer aux couleurs. Je me suis base sur les photos d'un vrai piano, afin de reproduire un vieillissement naturel.
Je commence avec des couleurs à l'acrylique. Mes teintes sont diluées, je peint plus à la façon de l'aquarelle, en laissant des réserves (des zones blanches), si nécessaire.
Une fois la première couvhe sèche, je reviens accentuer des couleurs à certains endroits, je repasse des jus foncés dans les ombres et les creux.
De nouveau, tout cela se fait en me basant sur des photos.
 


Je passe ensuite à la peinture à l'huile.
Pour l'huile, je vais alterner des jus, et des touches plus chargées en pigment, suivant les contrastes que je veux donner.
L'idée est d'accentuer les marques, les traces déjà esquissées à l'aquarelle. Je n'essaie pas d'aller à l'encontre de ces nervures, au contraire.
La première photo montre la palette utilisée.
Sur la 2ième photo, le travail est en cours. On peut voir que le bas du piano n'est pas encore traité.


Puis je continue avec la même technique sur l'ensemble du piano.
 

Comme à l'acrylique, je n'hésite pas à laisser sécher la peinture (il faut compter quelques jours), pour ensuite reprendre des contrastes, des ombres, des nuances plus rouge, plus jaune sur certaines zones du piano.
Je n'ai pas pris en photo, mais j'ai aussi utilisé un peu des crayons de couleurs, pour marquer certaines "veines".

Après avoir peint en blanc cassé les touches du clavier, je me suis attaqué aux touches noires.
Sur la 1ière photo, on voit notamment la fine bandelette en plastique, que j'ai peinte noire.
Elle est le point de départ de mes touches.
Sur la 2ième photo est expliqué le principe de découpe de la bandelette.
La carte plastique sert de cale, pour que je puisse découper mes touches à la chaine, toutes à la même longueur.
Chaque touche découpée est ensuite fichée sur une bande de Patafix. Le bout découpé apparait blanc, il faut que je le peigne en noir... je vais le faire à la chaine, à la peinture acryique, une fois toutes les touches découpées. Sur la 3ième photo, c'est fait !


Il me reste ensuite à coller les touches, reprendre les derniers détails... et le piano est fini !



2/ L'étui à guitare
Le travail de peinture est plus simple. Je veux un étui comme neuf, propre, bien entretenu. Pas d'usure, pas de salissure. Mais du contraste quand même...
Sur la sous-couche blanche (passée en même temps que le piano), je commence par u njus foncé et liquide, à l'acrylique. Je veux marquer les coutures, les attaches visible sur l'étui.
Sur la 3ième photo, j'ai passé une couche de peinture à l'huile, moyennement diluée, en faisant attention à ne pas couvrir les premières ombres initiales.


Ensuite, une fois cette couche bien sèche, je peins à l'huile.
J'ai utilisé la même palette que pour le piano, en cherchant à avoir une couleur plus chaude, plus lumineuse.




3/ L'étui à trompette
Pour l’étui, j’ai suivi les mêmes étapes que pour le piano. Je voulais un étui plus usagé que celui de la guitare.
Là aussi sous-couche blanche à la bombe Citadel. Puis, une sous-couche noire à l'acrylique, un peu dilué, pour commencer à avoir des effets d'usure.
que pour l’étui à guitare. Je me suis juste assuré, côté dimensions, que la trompette que j’avais faite pouvait bien être rangée dans son étui ! Il sera posé sur le capot de la voiture ; une partition de musique sortira à moitié de l’entrebâillement.
 


Puis, je passe à la peinture à l'huile.
Pour ce genre d'effet d'usure, je commance par une teinte marron moyen, que je tapote là où je souhaite poser les effets d'usure (bien les angles, les bords, et quelques traces sur le couvercle).
Puis, je dépose le noir (mélangé à du Terre d'ombre naturel), là aussi en tapotant, notamment proche des traces d'usure. Ce tapotis me permet aussi de marquer la texture du revêtement de la boîte.
Les lanières sont traitées en noir + une pointe de bleu, pour donner un effet plus cuir ciré.
Les premières éclaircies sont posées et fondues dans le frais (mélange de base + blanc).



Une fois la peinture séche, je reprends les détails: notamment les parties métalliques, les boucles, la poignées.
J'accentue aussi les usures, en tapotant doucement une peinture claire, plus jaune, sur les angles. Et par endroit, je reprends au noir pur, pour accentuer l'ensemble des contrastes.




4/ La trompette
La trompette va être peinte une fois en place sur la figurine, mais pour m'éviter tout reflet blanc malvenu (et comme elle ne sera pas facile d'accès), j'ai anticipé "les ombres". Après une sous-couche en blanc, j'ai passé une couche noire acrylique uniforme.
   






Une photo de famille !