mardi 1 juillet 2014

Texte pour Figone: Haan, Captain Sapo, Verus etc...


Haan l’hippopotame
L’hippo Haan jetait des regards anxieux alentour, trottant rapidement à l’ombre de la nuit. La savane bruissait de silence. Jamais Haan n’eût pu imaginer cheminer ainsi l’œil apeuré. Haan le bûcheron, qui d’un élan, d’un cri retentissant, de sa hache, abattait le plus gros des fromagers. Son « haaannn » résonnait dans la savane, couchait de sa caresse les têtes lourdes et dorées des graminées. Sa bonhommie rayonnait. Mais une jalouse voisine, femme du charbonnier, s’acharna sur lui sans répit. Haan fut marabouté.
Il se répandit en vaines palabres. Il fracassa sa hache sur une racine. Ses deux bras se gonflèrent d’impuissance. Le plus petit des burkea le paralysait.

Haan marcha plusieurs jours, plusieurs nuits. La faim, la soif le tenaillaient.
Haan, enfin, reconnut la silhouette du grand baobab protecteur ; il découvrit la noble ramure piquée de rouge de l’acacia centenaire. La case d’Aahl lui ouvrait ses portes.

La version éditée par Jerems
Haan jetait des regards anxieux alentour, trottant rapidement à l’ombre de la nuit. La savane bruissait de silence. Jamais il n’eût pu imaginer cheminer ainsi l’œil apeuré.
Haan marcha plusieurs jours, plusieurs nuits. La faim, la soif le tenaillaient.
Il reconnut enfin la silhouette du grand baobab protecteur ; il découvrit la noble ramure piquée de rouge de l’acacia centenaire.
La case d’Aahl lui ouvrait ses portes.


Nathaliel
« - Son nom est Carmina ».
Nathaliel de la pointe de l’épée indiquait le sommet de la colline en point de mire.
Pâle et froid, rien ne transparaissait de ses pensées.
Pas de colère, parce qu’un haut-elfe ne ressent aucune émotion.
Pas de larme, parce qu’un prince elfe ne pleure qu’une fois ; des perles plus rouge que le rubis, plus pures et plus dures que le carbone cristallisé ; des larmes de pierres ensanglantées, tellement coupantes qu’il en perd la vue ; des diamants Sangre.

Les lanciers avançaient au pas souple et cadencé d’une armée en marche.
Les premiers rangs pouvaient apercevoir une hampe fichée en terre sur le sommet de Beuren Hill.
Les yeux aiguisés devinaient la tête momifiée empalée sur la pointe brisée.
Toute la Légion Sinople connaissait le fait d’arme de Carmina, sœur de Nathaliel.

La version éditée par Jerems
Nathaliel de la pointe de l’épée indiquait le sommet de la colline.
Pâle et froid, rien ne transparaissait de ses pensées.
Pas de colère, parce qu’un haut-elfe ne ressent aucune émotion.
Pas de larme, parce qu’un prince elfe ne pleure qu’une fois ; des perles plus rouge que le rubis, plus pures et plus dures que le carbone cristallisé ; des larmes de pierres ensanglantées, tellement coupantes qu’il en perd la vue ; des diamants Sangre.  


GladiaTaure
«
- Grrrrr
- Oléééé !
- Rrrrrruuuuuhhhhh
- Oléééé !
- Ouummmphhh !!!!
- Ooooooolééé ! »
Tszang ! Chkling ! Ouuusssshhhhh !!!!!

«
- Ouououououhhhh !!!!!!! Pollice verso ! »  


Le rôdeur
« - Putaingue ! Je me suis encore paumé…
Pfffouououou. La nuit tombe, il fait froid, et il bruine ! Génial.
Mais comment font-ils pour toujours retrouver leur chemin ?
Le coup de la mousse sur les arbres… La mousse, elle est de quel côté ? Elle indique le Nord ? Ou bien le Nord, c’est l’autre face du tronc ? J’ai le nez sur l’écorce, je n’y vois goutte !
Et c’est parti pour une nouvelle nuit à tourner en rond à la fraiche. »  


Trollus Lunae Bellicus
« - J’ai une grande barbe, des pattes de chèvre, des oreilles pointues et poilues.
J’ai une paire de cornes, des doigts griffus.
Non, je ne suis pas un satyre, ni Dionysus.
Je suis Trollus Lunae Bellicus.
Et j’ai une grande hache pour hacher menu-menu.
Pan dans ta gueule ! »  


Captain Sapo
Le capitaine Sapo dirige de main palmée la Brigade des égoutiers.
La noirceur ambiante des tubes le dispute aux parfums graisseux des machineries qui parsèment les petites salles isolées, pareilles à des îlots abandonnés. L’eau suinte dans les différentes galeries souterraines, la lumière diffuse des lumignons peine à percer l’air confiné.
Seule l’équipe de batraciens est à son aise dans cet élément, tel le têtard dans la vase.
En ce matin automnal, le capitaine Sapo, un petit sourire aux lèvres, a réuni sa troupe pour une nouvelle mission de dégazage dans la zone DesTop-12.
Ca va dépoter !  


Verus
Verus, petit esclave de Mésie, fils d’esclave, travaillait aux champs avec son père, sous un soleil sec et poussiéreux. Un marchand d’esclaves repéra le garçon, musculeux pour son âge, et paya à son maitre une somme rondelette pour son acquisition. Suivit un long périple, qui mena la caravane jusqu’à Rome l’Eternelle.
Sur la place carrée qui accueille le marché aux gladiateurs, le marchand se frotte les mains : il vend Verus à un laniste avec un bénéfice pécuniaire non négligeable. Verus entame sa nouvelle vie en passant le porche du ludus.
Il n'a pas 14 ans.
Suivent deux années d’apprentissage du métier de gladiateur, d’entrainements, d’endurcissement du corps. A 16 ans, il survit à son premier tournoi dans l’arène. Le premier combat, le plus dangereux.
Verus, petit esclave de Mésie, fils d’esclave, construira sa légende dans le cirque. Au Colisée. Il y gagnera sa liberté.

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