lundi 16 janvier 2012

Midi-Minuit - [2] - Le décor

Croquis de départ
Comme souvent lorsque j’ai une idée de mise en scène, avant de passer à la construction, je commence par un ou plusieurs croquis. Il y a pas mal de dessins qui passent à la poubelle, pour n’en garder qu'un au final !



Boule transparente
Sur ce décor, j’utilise plusieurs fois des billes transparentes pour simuler des éléments décoratifs.
J’ai récupéré ces billes transparentes en plastique dans une boutique de parfum. Ces billes remplissaient des verres, bols, dans lesquels étaient plantés divers pinceaux, tubes, papier à parfum… J’en ai prélevé une bonne poignée, j’ai de quoi m’amuser avec pour quelques temps !
En parallèle de cette saynète, je prépare un sorcier qui tient cette boule de cristal en main. Je pense qu’avec une peinture fluo sur la main, et un vernis coloré (genre vernis à vitrail) passé à la base de la boule, je dois pouvoir obtenir un effet sympa dans les reflets colorés visible à travers cette boule transparente.


Le lampadaire
La base de départ est une version plastique de la marque Tamiya au 1/35ième (réf. 35067). J’ai récupéré une partie du pied, sans la partie hexagonale. Le fût est un des poteaux disponible dans cette même boîte.



La grille
Au sol, le lampadaire est posé sur une grille avec verdure, le tout ouvert sur le trottoir.
La grille est un carré découpé dans du tulle plastique (souvent utilisé pour les sachets de dragées).
Dans un premier temps, je découpe et positionne correctement des bandes de scotch sur le tulle. 

Je retourne mon morceau de tulle, et j’ai les bandes noires qui vont me servir de guide pour coller les bandes plastiques qui simuleront le cadre métallique de la grille.
Je découpe les bandes de bonne longueur dans une feuille plastique, je les colle à la colle à maquette sur le tulle.

Une fois l’ensemble bien sec, je décolle le scotch au verso, et je découpe le tulle le long du plastique. Pour finir, je simule les points de fixation du cadre au sol, avec une pointe sèche. La peinture finira le « trompe-l’œil ».

Le support de lampe
Pour coller à mon idée « Art Nouveau », je pars sur un support d’ampoule avec arabesques. Je reprends la même technique décrite pour les arabesques de la rambarde.
Je dessine le modèle sur papier, je découpe mes bandes de métal (bonne largeur et bonnes longueurs), je les mets en forme une à une en suivant peu ou prou mon modèle dessiné, et je les colle au fur et à mesure. Une fois cet ensemble fini, je le colle sur le fût.
La coupole protectrice de l’ampoule est une feuille métallique mise en forme sur une boule. L’ampoule sera une bille transparente (je la collerai au dernier moment, quand l’ensemble lampadaire sera peint), posé sur une rondelle qui figure le culot (une « tranche » découpée dans un tube en plastique, un tube de coton-tige si je me souviens bien).
Les boules décoratives sont les mêmes billes transparentes déjà utilisées par ailleurs.



La construction de la rambarde
Au sol, la bordure est une bande découpée dans une feuille plastique. J’avais préalablement dessiné la courbure sur la feuille, puis j’ai découpé la feuille aux ciseaux et affinés la courbure et la largeur au papier de verre. Pour finir, j’ai percé les trous pour le passage des colonnes.
J’ai percé les mêmes trous dans la plaque de polystyrène (en me servant de cette bande plastique comme modèle).
J’ai positionné les poteaux (j’avais de la fibre optique du bon diamètre sous la main, d’où la transparence du plastique sur les photos). J’ai enfilé une petite rondelle plastifiée sur chaque colonne pour simuler un pied.
La main courante est en carton plastifié. J’aurais pu utiliser de la carte plastique aussi, mais le carton, plus souple, m’a permis d’adopter plus facilement la courbure imprimée par le positionnement des colonnes. La première bande, plus large, est percée pour accueillir les colonnes. La deuxième bande, plus fine, vient couvrir le tout.
Les boules décoratives sont collées toutes les trois colonnes.
Les anneaux décoratifs, placés sous la main courante, sont des petites perles métalliques achetées dans une boutique « Artiste » (genre Dalbe, Créatif, Arthaud etc.)
Les arabesques sont faites à partir d’une bande découpée dans de la feuille métallique. Sur une feuille de papier, je dessine à l’échelle 1 le modèle. J’utilise des manches de pinceaux ou autres outils de différents diamètres pour mettre en forme mes arabesques. Je vérifie régulièrement la bonne mise en forme de mon arabesque en la posant sur le modèle dessiné.
En même temps, l’intervalle entre mes poteaux n’étant pas exactement de la même longueur, je vérifie aussi que mon arabesque se positionne correctement sur ma rambarde.
Pour ce type de décoration, j’utilise des feuilles métalliques rigides (de type opercule de boîte de lait pour bébé), et non de la feuille de plomb, beaucoup trop molle et qui de fait ne tient pas en forme.
J’avais utilisé la même technique pour figurer les fenêtres sur le décor de ma version d’Artémis.


Les différents éléments de la rambarde sont collés entre eux à l’araldite (juste un petit point de colle). L’ensemble sera ensuite sous-couché en blanc.

La fontaine
Le socle avait déjà une « rigole » à sa surface (trace d’un outil à bois, le socle est une chute d’une baguette de bois), elle me servira de déversoir !
J’ai habillé cette rigole d’une mince feuille métallique.
La tête décorative qui sert d’embout à la fontaine est une tête en plastique de gnoblard G&W, percée pour l’occasion.


La rue
Le volume du « trottoir » est donné avec un morceau de polystyrène. Le dessus sera laissé tel quel (j’ai gravé de larges dalles), la tranche sera « habillée » de pâte Darwi modelée pour simuler un muret de pierre (une photo qui va me servir de modèle).

Le sol va être en milliput gravé (j’ai fait des tests avec de la pâte à modeler, j’ai trouvé le dessin à créer).
La feuille de papier va me servir de modèle à la découpe de ma feuille de milliput.

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