lundi 30 novembre 2020

Mécano de l'espace - Photos Studio

Mécano de l'espace / 2020 / 32mm G&W





Le pas à pas détaillé est visible ici: Mécano de l'espace.


Les photos "Studio" de cette saynète à accrocher au mur !
 
   

vendredi 27 novembre 2020

Mécano de l'Espace

Petite modification d'un SpaceMarine en plastique de G&W.


Dans ce rapide "pas à pas", je n'ai pas pris en photo toutes les étapes de la réalisation et de la mis een couleur de cette saynète. Du coup, il peut y avoir des "bonds dans le temps", mais l'idée est de vous montrer comment s'est concrétisée cette idée que j'ai en tête depuis un moment.
L'idée de cette saynète date du début du siècle, il y a une quinzaine d'années.
Tout commence avec le premier croquis ci-dessous, où j'imaginais déjà le SM en "suspension" dans l'espace, accroché à un câble.
 
Dans le deuxième croquis, réalisé l'an dernier, la présentation a quelque peu évolué, mais le principe reste le même.
La surface de la coque visible du "vaisseau" est déterminée par le cadre à tableau que je vais utiliser.


Pour la surface verte de la coque, j'ai utilisé le carton qui sert de fond au cadre photo. Le sas d'ouverture est un boitier de dérivation électrique. L'une de mes "contraintes" est de pouvoir monter/démonter ces deux éléments tout au long du processus, jusqu'à la phase finale. Cela me permet de peindre facilement ces deux éléments séparément, et de m'occuper de la figurine en parallèle. Pas besoin de réfléchir par la suite à la façon dont je vais fixer la fiurine, et mettre tout ça en couleur.
Les premières couches sont faites à la bombe de peinture (en attendant que je mette en route l'aérographe). Puis ensuite, c'est une succession de différentes couleurs, usant de différentes techniques et medium (huile, acrylique, pastels).


En parallèle, je modifie la figurine de Space Marine. Je supprime tous les éléments d'armement, et je remplace tout ça par du matériel de bricolage (disqueuse, perçeuse...) J'ai aussi ajouté une série de poches ventrales, quelques câbles, et un ordinateur de bras ! Enfin, j'ai passé pas mal de temps sur le fil métallique qui va servir de tige de support à la figurine. Il faut que cela paraisse naturel, en suspension dans le vide, et esthétique ! D'ailleurs, je vais le retoucher tout au long de la mise en couleur.
Quand tout ça me convient, je passe la sous-couche blanche en bombe Citadel sur l'ensemble.
 


Avec les premiers tests que j'ai fait, je me suis rendu compte que l'ouverture cylindrique avait un diamètre trop grand, et la figurine paraissait perdue. Du coup j'ai décidé d'ajouter un système d'ouverture supplémentaire. Il donne aussi un peu plus de volume et de profondeur à l'ensemble. La porte ouverte en position verticale ajoute de l'épaisseur à ce tableau. La porte est directement inspirée d'une illustration de Manchu, que j'ai piochée dans son livre d'illustration "Science-Fiction" éditée par Delcourt.
La "porte" a été faite en carte plastique de différentes épaisseurs.



Un test de la mise en scène, de positionnement de la figurine.
 



J'ai poursuivi la mise en couleur de l'ensemble, en accentuant un éclairage provenant de la droite, en haut (visible déjà sur la couleur verte).
J'alterne les gros volumes, et les petits détails, notamment à l'intérieur de ce sas (contraste propre et bleu à l'intérieur / extérieur sali et sombre).



Une idée de ma palette de couleurs à l'huile. Et sur la "station", j'ai ajouté le bout de météorite qui a causé toute cette histoire !
   



J'ai peint la figurine en parallèle de la saynète. Pour elle aussi, j'ai pensé à un éclairage global venant de la droite (et non "zénithale" comme d'habitude).
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Poursuite de la mise en couleur...



La saynète finie ! La première photo présente le décor sans la figurine... et la dernière photo montre le système "Tableau".
Et bientôt, les photos finales.

mercredi 4 novembre 2020

Texte pour Figone: Pantheon Daemonicus


Pantheon Daemonicus
Le quatuor capiteux / Lussuria a quattro / Luxure à Quatre

Dans ce mélange des genres, dans ce méli-mélo des êtres, une sensation prévaut : la Félicité.
Plaisir frissonnant, comme leurs langues effleurant les lames effilées.
Plaisir inébriant, les pichets sont vides.
Plaisir capiteux, les flammes pourlèchent les peaux nues.
Plaisir alangui, comme ces corps au repos moelleusement allongés sur les coussins lourds.
Le quatuor semble poser, modèles d’une œuvre éphémère : mais le quatuor ne se fige pas, il suspend son souffle, avant de replonger dans l’entremêlement des sens ; comme un silence dans un air d’opéra wagnérien.
« - Allons chercher à boire, reprenons nos agapes, « luxurions » ensemble !
- Est-ce une invitation à me joindre à vous ? »