mercredi 26 août 2015

Disco torpedo - [6] - Mise en couleur du décor

La mise en couleur

Depuis le début, je veux peindre cette grande surface lisse en couleur métal rouillé. Il existe de multiples tutoriaux disponible, que ce soit sur la toile, dans les revues, les livres, des pas à pas photos, des vidéos, avec ou sans texte.
Cette fois-ci, je suis le pas à pas proposé dans le n°1 « Rouille » de la revue The Weathering magasine. Je ne cherche pas à copier systématiquement (notamment dans les produits utilisés), mais je conserve les mêmes étapes, la même logique.
Remarque : je peins en même temps les poutres métalliques fixées au mur; les différents métaux qui trainent sur le chantier, les planches de bois reçoivent des jus dilués, à chaque étape décrite ci-dessous ; ainsi la couche de base sera très riche, en harmonie avec l’ensemble du décor ; les finitions de couleur (qui différencieront les matériels) seront assez simple à réaliser.

Les débuts se font à l’acrylique
1/ La couleur de fond
Sur la palette, vous voyez les mélanges que j’ai utilisés pour la couleur de fond : un mélange de noir et de marron.











Première couche de marron sur le mur.

 Le temps que la peinture sèche, je passe une deuxième couche plus foncée, en peignant surtout les bords de la surface (contre le mur de brique, contre la poutre de support du logo, le bas plus ou moins caché par le matériel entreposé). Puis, une troisième couche très diluée du marron de base, en me focalisant sur le haut et le centre de la paroi.


2/ Technique de l’éponge
Première passe avec une couleur noire : je dépose une grosse goutte de peinture noire sur la palette. Je déchire un petit bout de mousse de blister, que je tiens avec une pincelle. Je trempe légèrement mon morceau de mousse dans la peinture noire, puis je tamponne ma palette. Lorsque ma mousse donne l’empreinte souhaitée, je tamponne ma surface à peindre.

Deuxième passe avec une couleur marron clair et un marron orangé: même procédure que ci-dessus. Je change de bout de mousse, pour repartir avec une mousse propre.



mercredi 19 août 2015

Zantar le Vantard - [2] - Poursuite du décor

A la bourre

 Bon, je suis hors-course. Les résultats ont été officiellement publiés sur Minicréa.
Mais comme l’idée de la saynète me plait beaucoup, que la figurine est bien faite, je continue !

En reprenant la technique de la spaghetti de milliput, j’ai ajouté de nouvelles lianes. Sur quelques unes d’entre elles, j’ai formé des angles pour casser la courbure ronde et peu naturelle de la spaghetti. Les lianes sont plus ou moins rigides, et non pas souple comme une ficelle.
Cela donne ainsi un réseau plus dense, plus intéressant, plus proche de la réalité.






Maintenant se pose la question de la texture. J’ai préparé une mixture à base de colle blanche, de poudre de plâtre-résine, d’un peu d’eau, et de peinture marron. Ce mélange a été badigeonné sur l’ensemble des lianes, en variant les épaisseurs de couches. Une fois cette première couche sèche, ne pas hésiter à repasser une deuxième couche à certains endroits, pour obtenir une jolie texture.




Les petits détails
Pour varier la végétation, j’ajoute un peu de mousse (de la mousse synthétique verte, en provenance d’un ballon… en mousse pour enfants, qui se désagrégeait à force d’être resté dehors à subir les intempéries !), aux intersections des lianes. J’ai créé des bouts de feuilles pendantes à partir de petits bouts de mouchoirs en papier plongées dans de la colle à bois (une fois sèche, le papier devient rigide). J’ai aussi ajouté quelques boules de piquants, pour varier les formes.
(je n'ai pas de photo de cette étape)

Enfin, la mise en couleur.
Je vais reprendre l’ensemble du décor, y compris les troncs d’arbres. J’ai tout fait à la peinture à l’huile. J’ai peint en même temps le bout de liane qui virevolte dans les mains de Zantar (petite pièce à part, que je collerai à la fin, quand la figurine sera définitivement fixée sur la liane).
Je commence par des couches diluées; le jus va mettre en évidence la texture des différents éléments. Plus ou moins vert, marron, selon la végétation que je peins. Je laisse bien sécher, une bonne semaine.


Je passe ensuite aux phases de brossage.
Je reprends les couleurs utilisées pour les jus précédents, y ajoutant du blanc, ou bien de l’ocre jaune. Là aussi, je varie les mélanges, je ne brosse pas de façon uniforme tous les éléments (je garde en tête la mise en lumière zénithale de l’ensemble de la saynète).




Pour l’extrémité du tronc qui supporte la liane, afin de le mettre un peu plus en valeur, j’ajoute des brossages vert clairs (une simulation de mousse fine et lumineuse).




Le décor est fini.
Maintenant, je dois peindre Zantar le Vantard. J’ai les couleurs en tête, comme on dit, y a plus qu’à !

lundi 17 août 2015

Camion soviétique ZIS-5 (maquette Zvezda au 1/100 - ref 6124) - Part 6 - Fin

 J'ai une pensée pour Cyril, qui m'encouragea d'un commentaire, au tout début de ce projet.

 
Poursuite du vieillissement
 Photo du mélange que j’utilise pour simuler la boue (sur le camion et sur la route) : vernis à bois, un peu de colle blanche, de la poudre de terre colorée.







L’idée, à cette étape, est de poursuivre le travail de patine sur l’ensemble du camion. Et dans le même temps, de reprendre les détails pour rendre les volumes et les détails du camion plus lisible.
La peinture blanche, bien qu’éraillée, est encore trop blanche. L’ensemble du plateau en bois est trop monobloc, on ne détecte pas les différents matériaux.
Globalement, j’affine toutes les salissures (toujours à la peinture à l’huile). Et si je détaille:
 - Je redonne du volume en reprenant au marron foncé orangé (ce qui donne l’effet rouille lorsque la peinture est diluée) dans les différents creux de la carrosserie.
- J’ajoute des jus de couleurs orangés (cela simule donc la rouille) dans certains angles, autour des parties métalliques (charnières, supports de ridelles), sur certaines surfaces blanches comme le toit. - Au pinceau fin, je redessine les portières, les contours de fenêtres (d’abord l’ombre, du marron presque noir, surligné d’un trait blanc).
- Toujours au pinceau, au blanc pur, je reprends les parties anguleuses de la carrosserie (capot, marchepieds, haut de caisse).
- Je reprends au noir le pourtour des vitres (pare-brise en 3 morceaux, fenêtres des portières) - Je brosse légèrement, au gris clair, la grille du radiateur. Il faut faire attention, la sculpture ultrafine peut facilement être empâtée.
- Je mets en couleur le phare (le verre est simulé avec de la peinture argent, puis je dessine la partie métallique en vert et rouille).
- Enfin, je passe différents jus (plus ou moins dilués) de marron et de vert anglais sur l’ensemble du chargement. La grosse majorité est constituée de caisses en bois. J’ajoute quelques jus de marron orangé sur les tubes et profilés métalliques, et quelques touches de blanc pur sur les arêtes.






Les finitions
Il y a encore un peu de travail de peinture à faire pour finir cette maquette.
- Après le travail de la session précédente, les petits détails comme les charnières, les poignées de portes etc… apparaissaient trop blanc. J’ai repris ces petites pièces avec du vert pour atténuer ce blanc un peu disgracieux. Puis j’ai sous-ligné d’un trait fin marron le dessous de ces pièces mobiles, pour les détacher de la carrosserie.
- Les supports de ridelles reçoivent le même traitement.
- Avec quelques brossages supplémentaires de marron clair, un peu de vernis, j’affine la texture de la boue, partout sur le camion (caisse, roues…).
- Je contraste plus fortement le verre du phare, en ajoutant des touches métallique foncé sur le bas du verre.
- Je peins le cadre du pare-brise aux mêmes couleurs que la cabine. - Pour simuler les vitres, j’ai déposé quelques touches de vernis brillant au centre de la fenêtre. Cela donne l’illusion d’une fenêtre sale, givrée, avec de la buée à l’intérieur, qui a été grattée ou frottée à minima pour permettre à l’équipage de voir à l’extérieur.
- J’ai ensuite mis en place la petite vitre supérieure en position ouverte. J’ai découpé un petit rectangle dans du rhodoïd fin et transparent, que j’ai collé avec une goutte de vernis brillant. Puis j’ai peint le pourtour du rhodoïd en vert.
- Le dernier travail concerne le chargement. Jonglant entre des jus, des brossages, j’ai fini la mise en couleur des caisses en bois, et divers matériels

N'oubliez pas que la maquette est au 1/100ième, sa taille réelle est d'environ 6cm de long.

 

 



Retrouver mes précédentes réalisations sur la deuxième Guerre Mondiale.

Galerie "Les deux guerres mondiales"





ZIS-5 / 2015 / 1/100ième Zvezda
Une toute petite maquette en plastique, à 3€. Le pas à pas complet.



Monty / 2007 / 54mm Hornet

De son vrai nom Bernard Law Montgomery, né le 17 novembre 1887 à Londres, décédé le 24 mars 1976 à Alton.





Aimé (le Poilu) / 2007 / 60mm JMD






Honoré Marchaud / 2002 / Buste Sculpture originale de D. Dantel

Quartier Maître Honoré Joseph Marchaud 1889-1977
Pilote militaire en Août 1916, breveté sur hydravion en Septembre 1917. Il rallie alors la base de Boulogne, et y sert jusqu'en Novembre 1918. La zone opératoire de la base était la Manche orientale. Les lettres caractéristiques (qui apparaissaient par exemple sur le fuselage des hydravions) étaient:
- de Juillet 1916 à Décembre 1916 : L
- de Janvier 1917 à Décembre 1918 (date de dissolution): B

Les décorations et fourragère qui apparaissent sur le portrait ont été obtenues lors de son passage dans les Fusiliers-marins.
De gauche à droite, il porte : la médaille militaire, la croix de guerre, la médaille du Maroc

Les hydravions qu'il a pu piloter: la base de Boulogne a été dotée de divers appareils pendant toute la durée de la guerre:
fin 1917: FBA 100ch
Novembre 1917: Tellier 200ch HS
Janvier 1918: Tellier 200ch HS avec canons
Mars 1918: triplan Lévy-Besson 200ch HS
Juillet 1918: Georges Lévy 280ch moteur Renault
                    quelques Donnet-Denhaut 200ch HS de type reconnaissance rapide.


Bibliographie : « Aviation maritime française pendant la Grande Guerre » de Lucien Morareau, Robert Feuilloy, Jean-Louis Courtinat, Thierry Le Roy, Jean-Paul Rossignol
Éditions Ardhan






Desert rat  / 1993 / 120mm Verlinden
Ma toute première figurine peinte à l'huile ! J'avais pour l'occasion acheté des tubes Rembrandt pour peindre la teinte chair. L'uniforme, les cuirs avaient été peint à la peinture Enamel, jonglant entre jus et brossages à sec.