lundi 25 mai 2020

Le "Ripaille Band" - [5] Essai à blanc !


Le Ripaille Band
Nemrod - Matchbox / 1/32ième

Une saynète qui mélange des figurines, une maquette de voiture, et un batiment "maison" !
Il est des projets qui ne tiennent à rien… ou a beaucoup ! La gestation d’une saynète est un long processus. C’est un mélange d’idées, de discussions et d’échanges avec les amis, de défi, de lecture… oui, c’est tout ça à la fois, il est difficile de résumer en quelques lignes la naissance d’une histoire.

Essai à blanc

Avant de m'attaquer à la voiture (un sacré morceau !) et à la mise en couleurs de l'ensemble, j'ai fait plusieurs essais à blanc de ma saynète..
Les photos ne sont pas top, et je n'ai pas fait cet essai avec les figurines complètement finies (mais cela ne change pas grand chose à la vue d'ensemble).












lundi 18 mai 2020

Le "Ripaille Band" - [4] Les instruments


Le Ripaille Band
Nemrod - Matchbox / 1/32ième

Une saynète qui mélange des figurines, une maquette de voiture, et un batiment "maison" !
Il est des projets qui ne tiennent à rien… ou a beaucoup ! La gestation d’une saynète est un long processus. C’est un mélange d’idées, de discussions et d’échanges avec les amis, de défi, de lecture… oui, c’est tout ça à la fois, il est difficile de résumer en quelques lignes la naissance d’une histoire.

Les instruments de musique

Une partie amusante de ce début de saynète, mais ô combien chronophage, est la fabrication des instruments de musique.
La première étape est la recherche d’information, de documents, sur les dimensions, les détails des instruments dans les années 20-30. J'ai ainsi compilé pas mal d'informations relatives à ces instruments et leurs étuis.
Pour l’étui à guitare et la trompette, j’ai trouvé des « plans » que j’ai réduit à l’échelle. Pour le piano droit, je suis parti des cotes d’un vrai piano.
(photo du net / copyright à qui de droit pour les deux premiers dessins)


1/ La guitare
J’ai pris deux morceaux de plastique collés ensemble. J’ai ainsi de façon « naturelle » la fente séparant le couvercle du corps de l’étui.
J’ai collé le « plan » réduit à l’échelle et imprimé avant d’attaquer la découpe. La mise en forme s’est faite à la lime et au papier de verre.
J’ai ensuite positionné les attaches de la poignée, qui sont des éléments importants, qui conditionnent la silhouette générale de la figurine.


Viennent ensuite les détails :
- Les charnières en plastique étiré.
- La lèvre du couvercle découpée dans une fine feuille de plastique.
- Le système de fermeture de l’étui, là aussi en plastique.
Tout au long de sa fabrication, je vérifie que l’étui se positionne bien avec la poignée + main, et le reste de la figurine.


2/ Le piano
J’ai pris les cotes sur un vrai piano, et j’ai réduit au 1/30ième.
J’ai utilisé divers feuilles, profilés en plastique, pour tout faire.
D’abord, les masses, puis je passe aux détails. J’ai essayé diverses solutions pour créer les touches, finalement je les ai réalisées une à une.
Le couvercle est fait dans une feuille de plomb épaisse, plus facile à mettre en forme arrondie. Les pieds sont deux têtes de cure-dents « fantaisie ».
Le couvercle sera collé une fois le piano peint (afin d’accéder à l’arrière du couvercle).
Et à la fin, je collerai aussi les touches noires, manquantes pour le moment.


3/ La trompette
J’ai réduit à l’échelle et imprimé un dessin de profil d’une trompette.
Après deux tentatives de « tournage » d’un pavillon dans un bout de plastique qui furent des échecs (je n’ai pas le bon outillage et je n’avais pas de tige plastique d’un diamètre assez gros), j’ai pris le pavillon d’une trompette en résine.
Pour le reste, c’est un mélange multi-matériaux ! L’ébauche est faite, j’ajouterai les détails fragiles lorsque la trompette sera définitivement collée en place (les pistons, les coulisses 2 et 3, les anneaux).


Pour l’étui, j’ai suivi les mêmes principes que pour l’étui à guitare. Je me suis juste assuré, côté dimensions, que la trompette que j’avais faite pouvait bien être rangée dans son étui ! Il sera posé sur le capot de la voiture ; une partition de musique sortira à moitié de l’entrebâillement.


Une photo de famille des 3 instruments de musique !

mardi 12 mai 2020

Le "Ripaille Band" - [3] Les figurines


Le Ripaille Band
Nemrod - Matchbox / 1/32ième

Une saynète qui mélange des figurines, une maquette de voiture, et un batiment "maison" !
Il est des projets qui ne tiennent à rien… ou a beaucoup ! La gestation d’une saynète est un long processus. C’est un mélange d’idées, de discussions et d’échanges avec les amis, de défi, de lecture… oui, c’est tout ça à la fois, il est difficile de résumer en quelques lignes la naissance d’une histoire.

Les figurines

Le trio sculpté par Philippe Parison, et édité dans la gamme Nemrod, est le point de départ de cette saynète.
L’emplacement des figurines sur la saynète a été choisi pendant la recherche de la mise en scène. Les 3 personnages regardent dans la même direction (le patron du club qui arrive enfin avec les clefs ?). Il n’y a pas d’interaction directes entre eux.
Chacun a son instrument avec lui. Comme déjà écrit, la pose des personnages est une contrainte, et m'a guidé dans le choix des instruments joués.
La phase de nettoyage/ébavurage m’a donné le temps de les étudier.



1/ Le pianiste doit se trouver sur le plateau de la voiture, à côté du piano.
Mon souci était de lui trouver une activité. Comment occuper ses mains ? Le coup de la cigarette est un classique, qui dépanne bien. En l’occurrence, on peut l’imaginer suspendre son geste, interrompu par une arrivée inopinée… ou attendue.
Sur cette figurine, j’ai juste creusé les mains en y redessinant des doigts ; puis ajusté un briquet dans sa droite, et inséré une cigarette dans sa gauche. La rotation de cette dernière devrait indiquer l’action en cours. .


2/ Le guitariste porte l’étui de son instrument. Son bras droit tendu tombe pile-poil, il n’y a rien à changer. J’ai récupéré sa main sur la mitraillette, je l’ai percée pour y glisser la poignée de l’étui.
Pour des raisons pratiques lors de la mise en couleur, la main est collée sur l’étui.
Deux figurines portent des chapeaux, je voulais en découvrir une. Ce guitariste est celui qui s’y prêtait le mieux. En plus, en nettoyant les carottes de résine, j’ai cassé un petit bout du bord de chapeau (la résine très fine et superbe, mais fragile). En glissant le chapeau en place sous la main gauche, cet accroc tombe pile-poil ! Un signe !
J’ai collé deux bouts de trombone dans la tête, pour « ferrailler » la futur boule de milliput nécessaire à l’implantation capillaire.
Ensuite, une demi-boule de milliput forme la boîte cranienne. Avec une pointe métallique, je dessine les cheveux, en respectant l'implantation (raie de côté). Puis, avec des petits boudins de milliput affinés en pointe, je pose les mèches de cheveux, qui donnent volume, mouvement... et caractère j'espère !


3/ Le trompettiste est la figurine qui m’a donné le plus de souci. Sa posture est la plus contraignante, la plus spécifique. Une fois l’instrument trouvé, j’ai collé le bras gauche en place, imaginant glisser l’instrument par la suite.
Erreur.
Une fois la trompette ébauchée, je me suis rendu compte qu’il m’était impossible de la mettre en place correctement.
J’ai pris une main en plastique Airfix que j’ai remaniée un peu (au final, j’ai coupé le pouce qui me gênait). J’ai dû ensuite découper le bras au niveau de l’épaule, modifier la position, et figer l’ensemble à la cyano.
Il va falloir sortir le milliput pour combler les jours.
Pour des raisons pratiques, je collerai la trompette et je finirai la main gauche une fois la figurine peinte.


samedi 9 mai 2020

Le "Ripaille Band" - [2] Décor


Le Ripaille Band
Nemrod - Matchbox / 1/32ième

Une saynète qui mélange des figurines, une maquette de voiture, et un batiment "maison" !
Il est des projets qui ne tiennent à rien… ou a beaucoup ! La gestation d’une saynète est un long processus. C’est un mélange d’idées, de discussions et d’échanges avec les amis, de défi, de lecture… oui, c’est tout ça à la fois, il est difficile de résumer en quelques lignes la naissance d’une histoire.

Les bâtiments

Tout commence avec quelques croquis de mise en scène. Il me faut trouver équilibre, sens de lecture, surface réduite, réduction des espaces vides. Comme je le disais, la taille de la voiture est une grosse contrainte avec laquelle il me jouer (un exemple ci-dessous).
Ces premières recherches sont pour moi primordiales, et doivent se faire avant d’entamer le montage de la maquette, des figurines.
Elles se focalisent sur les grands volumes (sans oublier les différentes hauteurs, nous sommes en 3D), je ne cherche pas encore les détails du/des bâtiments.

Sur un cadre photo, je teste aussi l’emplacement des éléments (je découpe dans du carton les murs principaux, puis je fais les essais avec le styrodur).
En fonction de cette mise en scène, je peux modifier un peu la position des personnages (bras, jambes, tête…), le braquage des roues de la voiture, l’ouverture d’une porte, une avancée de toit.

Ensuite, je rentre dans les détails. Toujours sur le papier, avec différentes photos en référence (des photos prises moi-même, trouvées sur la toile, dans des livres), je dessine les façades, les plans inclinés. Je matérialise les matériaux (pierre, bois etc…).


Et puis je fabrique !
Il existe différentes façons de créer un mur, il n’y en a pas de meilleure.
J’avais envie de jouer avec le styrodur (ou équivalent), unique raison pour laquelle j’ai choisi ce support, cette fois-ci. Ce matériau permet de graver facilement différentes tailles de pierre, de créer un volume en fonction de la pression exercée sur le styrodur (l’outil s’enfonce plus ou moins dans la matière). Par contre, comme il se marque facilement, il ne pardonne pas beaucoup les erreurs.


Pendant tout le processus, je vérifie que tout se met correctement en place sur mon socle.


Les détails sont ajoutés en plastique, en lamelles de planchettes de bois, en carton… je prends ce que j’ai sous la main !

Une fois chaque élément terminé, il est temps de monter l'ensemble sur le décor.
Les cure-dents ont deux raisons d'être:
- ils permettent de monter/démonter les éléments pour vérifier que l'ensemble reste cohérent
- au moment du collage, ces tenons renforcent l'assemblage.
Je peux ensuite poursuivre sur les éléments "communs" aux différents panneaux (comme la charpente)


Les toitures
Pour la tôle ondulée, j’ai utilisé du carton. J’ai pelé la première couche, pour mettre à nu la partie ondulée. J'ai ensuite poncé cette partie avec du papier de verre très fin.
Essayez plusieurs cartons, l’ondulé est plus ou moins petits, il faut trouver celui qui est à la bonne échelle.
Pour les plaques en bord de toit, posées en plus, j’ai pris de la feuille métallique (opercule de pot de yaourt), mise en forme entre deux plaques de cartons ondulés. De cette manière, je suis sûr d’avoir les mêmes forme et dimensions d’ondulations. La finesse et la souplesse du métal me permettent de simuler des bouts tordus.


Les ardoises ont été taillées, découpées dans des bandes de carton. Chaque ligne d’ardoises est collée en chevauchant la précédente.



Le sol
Lors d’une de nos rencontres, JNC a réalisé des feuilles épaisses de polystyrène imprimées avec un rouleau à empreintes. C’est nickel ! Je décide d’intégrer ce pavage à ma saynète.
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Pour tous ces collages, j’ai utilisé de la colle à bois (colle blanche) en pot.
Pour reproduire les petits détails, rien ne vaut des photos de référence !