mardi 17 janvier 2017

[Tutti tuto Pâte] Petit Houblon Marius

Cette petite transformation, réalisée il y a quelques années, est une nouvelle version d'un personnage récurrent, Petit Marius.
La référence initiale est une figurine 54mm historique, je la transforme en un petit lutin fantaisiste et fantasque !
La figurine est disponible dans le catalogue Andréa, réf. S4A02, dans la gamme « Pièces détachées » (elle faisait initialement partie d’une boîte « Western », le petit bonhomme accompagnait un shérif).

1/ Inspiration.
Tout d’abord, l’illustration inspiratrice « Le P'Tit Houblon » de Pascal Moguérou.
Le croquis que j’ai fait à l’échelle de la figurine, avec le socle que je vais utiliser (un élément en bois d’un jeu pour enfant).
Et la figurine de départ, qui va me servir de base à la transformation.


2/ Modification: les volumes.

La figurine en cours de modification. J’ai pas mal gratté et supprimé de la matière d’un côté (notament les jambes), pour en ajouter de l’autre (milliput blanc sur le ventre et les fesses, le fût du chapeau). Bien sûr, à ce stade, rien n’était fini !


3/ Modification: les détails.
La pâte employée est uniquement du milliput. Je préfère le vert, que je trouve moins collant, plus facile à poser, plus simple à mettre en forme (bandelettes, boulettes, tartelettes etc.). La finesse me parait être équivalente à la blanche. En tout cas, après ponçage, c’est lisse !
Le chapeau: j'ai fait une empreinte du chapeau avec une capsule de bouteille de bière, sur une feuille de milliput. C'était le bon diamètre, et j'obtiens ainsi ce bord dentelé.
Le décor : j’ai récupéré un bout de bois qui me convenait, découpé à la longueur souhaitée. Je pense y ajouter deux champignons, en milliput (photo à venir, dès que j'ai le temps de poser l'apn).
Avant d’apprêter la figurine, je la dégraisse avec une vieille brosse à dent, du savon et de l’eau chaude (en faisant attention de ne rien abîmer).


4/ Figurine et décor...
Je pensais avoir bien calculé mon coup, j'ai fait une erreur, pour sûr ! Ma saynète n'est pas équilibrée, le socle tombe en avant. Je vais devoir lester ledit socle...
La figurine est posée sur le tronc pour la photo. Pour sa mise en couleur, j'utiliserai son socle de travail, plus facile à manipuler et à tourner dans tous les sens.
Le morceau de bois est collé à l'araldite au socle (avec un tenon à l'intérieur pour renforcer la fixation).
Les deux champignons sont en milliput. Mis en forme autour d'une tige métallique, cette tige sert de tenon pour les fixer dans le morceau de bois.
J'ai entouré de film plastique le socle pour ne pas trop marquer le vernis de trace de doigts...


5/ Sous-couche blanche.
La sous-couche blanche est passée à la bombe blanc mat de la marque Citadel. J'effectue plusieurs fins passages, afin de ne pas empater la sculpture. Si la sous-couche me semble trop granuleuse, je passe un coup de brosse à dents, ou un coup de papier de verre très fin.


6/ L’anti-bascule du socle.
Côté socle, j’ai décidé finalement de mettre une plaque transparente allongée sous la base en bois, pour éviter la bascule en avant… le contrepoids étant trop léger, la moindre vibration, choc sur la table peut faire tomber la figurine… pas cool. La plaque plastique (percée pour laisser le passage de la visse de fixation pour le transport) est collée à l’araldite, puis j’ai posé la feutrine noire autocollante.


7/ Peinture.
Avant de prendre les couleurs à l’huile, j’ai voulu faire un test acrylique sur le chapeau. Je pense venir enrichir cette base avec des jus et des brossages à l’huile.



8/ Oil power !
J’ai commencé par la teinte chair. Je la voulais claire et rosée, lumineuse sur le bas du visage, et la partie haute dans l’ombre du chapeau (mais visible).
Le petit trou dans la bouche va recevoir la tige d’une brindille, une fois la figurine finie.
Je n’ai pas cherché d’extravagance dans mon mélange, je pars sur une base Brun de Mars + Blanc, que j’enrichie de rouge, de violet suivant la zone peinte (les joues, les lèvres, les mains). Pour les ombres, outre du violet, j’ajoute aussi du Sepia chaud.
Sur la 2ième photo, la palette explicative.









9/ Huile ! (suite)
J’ai détaillé de nouveau le visage, en affinant les yeux et la bouche. Je n'ai pas encore déposé la goutte de vernis brillant qui va donner vie au regard.
La peinture de la chemise rouge est faite en deux étapes. Une première où je peins l’ensemble avec les ombres, les lumières fondues à la couleur de base. Puis une fois cette première couche sèche, je dessine les détails en reprenant les ombres et lumières « extrêmes », comme le col de la chemise, les plis les plus prononcés…
J’en profite pour simuler des salissures et usures sur les zones exposées (coudes, épaules, certains plis), en ajoutant un peu d’ocre jaune au mélange rosé des éclaircies.
J’ai rencontré quelques soucis avec la culotte. Ma sous-couche au pinceau n’a pas la même texture que la sous-couche à la bombe, ma peinture à l’huile n’accrochait pas beaucoup. Cela se voit sur les photos, on voit les coups de pinceaux, et il était difficile de faire de jolis dégradés. Cette mise en couleur une fois sèche va me servir de sous-couche colorée, je vais tout reprendre dans un deuxième temps.
Les boutons seront en laiton usé.
Enfin, une photo de la palette qui s'agrandit.



10/ Huile ! (suite ter)
La culotte est maintenant finie, comme dit précédemment, j’ai tout repeint sur ma première couche colorée ratée.
Le chapeau est lui aussi repeint, j’ai encore l’épi à faire.
J'ai profité des pinceaux sortis pour affiner un peu les bretelles, certains plis de la chemise, les parties métalliques, les chaussures...



11/ Petit Houblon Marius fini.
Je l’ai enfin terminé !
Le tronc d’arbre a reçu plusieurs lavis et brossages pour le colorer, les champignons ont été peints dans des tons sobres (premières couches à l’acrylique, finition à l’huile).
La vue d’ensemble, qui permet de voir la plaque transparente qui sert de pied au décor.

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