samedi 9 mai 2020

Le "Ripaille Band" - [2] Décor


Le Ripaille Band
Nemrod - Matchbox / 1/32ième

Une saynète qui mélange des figurines, une maquette de voiture, et un batiment "maison" !
Il est des projets qui ne tiennent à rien… ou a beaucoup ! La gestation d’une saynète est un long processus. C’est un mélange d’idées, de discussions et d’échanges avec les amis, de défi, de lecture… oui, c’est tout ça à la fois, il est difficile de résumer en quelques lignes la naissance d’une histoire.

Les bâtiments

Tout commence avec quelques croquis de mise en scène. Il me faut trouver équilibre, sens de lecture, surface réduite, réduction des espaces vides. Comme je le disais, la taille de la voiture est une grosse contrainte avec laquelle il me jouer (un exemple ci-dessous).
Ces premières recherches sont pour moi primordiales, et doivent se faire avant d’entamer le montage de la maquette, des figurines.
Elles se focalisent sur les grands volumes (sans oublier les différentes hauteurs, nous sommes en 3D), je ne cherche pas encore les détails du/des bâtiments.

Sur un cadre photo, je teste aussi l’emplacement des éléments (je découpe dans du carton les murs principaux, puis je fais les essais avec le styrodur).
En fonction de cette mise en scène, je peux modifier un peu la position des personnages (bras, jambes, tête…), le braquage des roues de la voiture, l’ouverture d’une porte, une avancée de toit.

Ensuite, je rentre dans les détails. Toujours sur le papier, avec différentes photos en référence (des photos prises moi-même, trouvées sur la toile, dans des livres), je dessine les façades, les plans inclinés. Je matérialise les matériaux (pierre, bois etc…).


Et puis je fabrique !
Il existe différentes façons de créer un mur, il n’y en a pas de meilleure.
J’avais envie de jouer avec le styrodur (ou équivalent), unique raison pour laquelle j’ai choisi ce support, cette fois-ci. Ce matériau permet de graver facilement différentes tailles de pierre, de créer un volume en fonction de la pression exercée sur le styrodur (l’outil s’enfonce plus ou moins dans la matière). Par contre, comme il se marque facilement, il ne pardonne pas beaucoup les erreurs.


Pendant tout le processus, je vérifie que tout se met correctement en place sur mon socle.


Les détails sont ajoutés en plastique, en lamelles de planchettes de bois, en carton… je prends ce que j’ai sous la main !

Une fois chaque élément terminé, il est temps de monter l'ensemble sur le décor.
Les cure-dents ont deux raisons d'être:
- ils permettent de monter/démonter les éléments pour vérifier que l'ensemble reste cohérent
- au moment du collage, ces tenons renforcent l'assemblage.
Je peux ensuite poursuivre sur les éléments "communs" aux différents panneaux (comme la charpente)


Les toitures
Pour la tôle ondulée, j’ai utilisé du carton. J’ai pelé la première couche, pour mettre à nu la partie ondulée. J'ai ensuite poncé cette partie avec du papier de verre très fin.
Essayez plusieurs cartons, l’ondulé est plus ou moins petits, il faut trouver celui qui est à la bonne échelle.
Pour les plaques en bord de toit, posées en plus, j’ai pris de la feuille métallique (opercule de pot de yaourt), mise en forme entre deux plaques de cartons ondulés. De cette manière, je suis sûr d’avoir les mêmes forme et dimensions d’ondulations. La finesse et la souplesse du métal me permettent de simuler des bouts tordus.


Les ardoises ont été taillées, découpées dans des bandes de carton. Chaque ligne d’ardoises est collée en chevauchant la précédente.



Le sol
Lors d’une de nos rencontres, JNC a réalisé des feuilles épaisses de polystyrène imprimées avec un rouleau à empreintes. C’est nickel ! Je décide d’intégrer ce pavage à ma saynète.
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Pour tous ces collages, j’ai utilisé de la colle à bois (colle blanche) en pot.
Pour reproduire les petits détails, rien ne vaut des photos de référence !


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