Les figurines
Le trio sculpté par Philippe Parison, et édité dans la gamme Nemrod, est le point de départ de cette saynète.
Chacun a son instrument avec lui. Comme déjà écrit, la pose des personnages est une contrainte, et m'a guidé dans le choix des instruments joués.
La phase de nettoyage/ébavurage m’a donné le temps de les étudier.
1/ Le pianiste doit se trouver sur le plateau de la voiture, à côté du piano.
Mon souci était de lui trouver une activité. Comment occuper ses mains ? Le coup de la cigarette est un classique, qui dépanne bien. En l’occurrence, on peut l’imaginer suspendre son geste, interrompu par une arrivée inopinée… ou attendue.
Sur cette figurine, j’ai juste creusé les mains en y redessinant des doigts ; puis ajusté un briquet dans sa droite, et inséré une cigarette dans sa gauche. La rotation de cette dernière devrait indiquer l’action en cours. .
2/ Le guitariste porte l’étui de son instrument. Son bras droit tendu tombe pile-poil, il n’y a rien à changer. J’ai récupéré sa main sur la mitraillette, je l’ai percée pour y glisser la poignée de l’étui.
Pour des raisons pratiques lors de la mise en couleur, la main est collée sur l’étui.
Deux figurines portent des chapeaux, je voulais en découvrir une. Ce guitariste est celui qui s’y prêtait le mieux. En plus, en nettoyant les carottes de résine, j’ai cassé un petit bout du bord de chapeau (la résine très fine et superbe, mais fragile). En glissant le chapeau en place sous la main gauche, cet accroc tombe pile-poil ! Un signe !
J’ai collé deux bouts de trombone dans la tête, pour « ferrailler » la futur boule de milliput nécessaire à l’implantation capillaire.
Ensuite, une demi-boule de milliput forme la boîte cranienne. Avec une pointe métallique, je dessine les cheveux, en respectant l'implantation (raie de côté). Puis, avec des petits boudins de milliput affinés en pointe, je pose les mèches de cheveux, qui donnent volume, mouvement... et caractère j'espère !
3/ Le trompettiste est la figurine qui m’a donné le plus de souci. Sa posture est la plus contraignante, la plus spécifique. Une fois l’instrument trouvé, j’ai collé le bras gauche en place, imaginant glisser l’instrument par la suite.
Erreur.
Une fois la trompette ébauchée, je me suis rendu compte qu’il m’était impossible de la mettre en place correctement.
J’ai pris une main en plastique Airfix que j’ai remaniée un peu (au final, j’ai coupé le pouce qui me gênait). J’ai dû ensuite découper le bras au niveau de l’épaule, modifier la position, et figer l’ensemble à la cyano.
Il va falloir sortir le milliput pour combler les jours.
Pour des raisons pratiques, je collerai la trompette et je finirai la main gauche une fois la figurine peinte.
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